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Jean Pierre Berlan

L’origine de toute l’agriculture moderne se trouve vraiment dans la Première Guerre mondiale : les chars de combat ont été reconvertis en tracteurs à chenille, les gaz de combat en engrais azotés, et des bases ont été posées, qui permettront la mise au point, plus tard, des pesticides…

Ancien directeur de recherche à l’Inra
Membre du conseil scientifique d’Attac
Membre fondateur d’Intelligence Verte
Membre du conseil éditorial d’EcoRev’
Parrain de L’âge de faire
http://jpe.berlan.pagesperso-orange.fr/

La Conférence est filmée par Pascal de Focus 21 et est mise en ligne en directe de l’Equitable Café Marseille
L’intervention de Jean Pierre Berlan débute àprès les préambules à la 18eme minute

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Jean-Pierre Berlan est rapidement devenu une référence de tous ceux qui luttent contre le brevetage du vivant, et contre l’agriculture conventionnelle et les OGM. Il intervient dans de nombreuses conférences et ses réflexions comme sa rhétorique sont largement reprises par les responsables écologistes comme Guy Kastler, François Veillerette, Fabrice Nicolino ou Dominique Guillet. Ainsi, ce dernier, président de l’association Kokopelli.

Jean-Pierre Berlan considère que « d’un côté, il y a le système industriel appliqué au monde vivant, c’est la mort ; de l’autre côté, la diversité, la vie ». Il qualifie le système agricole actuel de « mortifère », en faisant de nombreux raccourcis, comme en affirmant que « l’origine de toute l’agriculture moderne se trouve vraiment dans la Première Guerre mondiale : les chars de combat ont été reconvertis en tracteurs à chenille, les gaz de combat en engrais azotés, et des bases ont été posées, qui permettront la mise au point, plus tard, des pesticides… Toute la « révolution verte » a en fait une origine militaire ». De même, il dénonce les firmes qui « se prétendent « industrielles des sciences de la vie », pour tromper tout le monde ; mais en réalité elles ne produisent que des produits en -cide (fongicides, insecticides, herbicides…), soit des produits qui tuent ». A l’aise dans la manipulation sémantique, Jean-Pierre Berlan n’hésite cependant pas à dénoncer les termes utilisés par ceux qu’il désigne comme ses adversaires. Il considère que « nous sommes dans une société de communication, c’est-à-dire dans une société de mensonge organisé, dans laquelle les mots sont imposés par les dominants pour nous rouler dans la farine ». De la sorte, il réfute le terme « organisme génétiquement modifié » auquel il préfère celui de « clone pesticide breveté ».