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c’est quoi un Point de Basule ?

Le Point de Bascule est l’enfant du hasard, qui comme chacun le sait, n’existe pas.

Le Point de Bascule est l’enfant du hasard, qui comme chacun le sait, n’existe pas.

A l’origine, un collectif marseillais de plasticiens cherche un atelier, tombe sur ces 500 m2 de la rue Breteuil, et sent d’emblée que ce lieu pourrait être le nid de bien des possibles... et l’aventure commence !

6 mois de travaux intensifs, une inauguration tonitruante en se refusant à imaginer ce que sera le Point de Bascule.
Tout de suite, c’est la demande extérieure spontanée qui définit ce que sera ce lieu : résidence d’artistes émergents et en marge, espace pour associations citoyennes.

La demande est claire et appelle un fonctionnement accordé : gratuité d’accueil et équipe d’accompagnement du lieu bénévole.
10 ans d’activités et de liberté, , plus de 400 résidences d’artistes accueillies (soit plus de 2000 artistes pluridisciplinaires), et une foultitude d’actions citoyennes avec rencontres, débats, projections, soirées de soutien .

Plus de 1000 soirées proposées, 11 000 adhérents avec ce plaisir de d’ accueillir dans la simplicité et proposer l’insolite, l’inattendu, parfois le nécessaire.

Ah si... le Point de Bascule avait tout de même décidé quelque chose : pas de communication média pour les activités. Par les temps qui courent, un peu de radicalité ne fait pas de mal !

Tout aussi radicale fut la décision d’arrêter l’aventure apres 10 ans d’experimentation.

La fatigue ? sans doute un peu, bien qu’il soit difficile de la ressentir pleinement quand on prend de face en permanence le souffle puissant de la creativité collective

La lassitude ? peut-etre un début de chouilla, car bien qu’ivre de la joie de participez à l’émergence du nouveau monde dont la planète a tant besoin, il faut reconnaitre que ce processus brille par sa lenteur en regard des urgences.

Le déclencheur ? une impression peu agréable de faire désormais "partie du paysage", alors que l’ambition initiale visait plutot l’explosivité, l’implosivité, l’éphémère joufflu, et non la pérénité.

Alors, c’est triste, un point de bascule qui s’arrête ?

Nenni, car le "point de bascule", c’est surtout une manière de voir la vie, le monde, et ce lieu ne fut qu’un terrain d’expérimentation étonnant.

Cette experimentation continue, ici, plus loin, partout !

Vivement maintenant !
.

François

Le Point de Bascule est l’enfant du hasard, qui comme chacun le sait, n’existe pas.

A l’origine, un collectif marseillais de plasticiens cherche un atelier, tombe sur ces 500 m2 de la rue Breteuil, et sent d’emblée que ce lieu pourrait être le nid de bien des possibles... et l’aventure commence !

6 mois de travaux intensifs, une inauguration tonitruante en se refusant à imaginer ce que sera le Point de Bascule.
Tout de suite, c’est la demande extérieure spontanée qui définit ce que sera ce lieu : résidence d’artistes émergents et en marge, espace pour associations citoyennes.

La demande est claire et appelle un fonctionnement accordé : gratuité d’accueil et équipe d’accompagnement du lieu bénévole.
10 ans d’activités et de liberté, , plus de 400 résidences d’artistes accueillies (soit plus de 2000 artistes pluridisciplinaires), et une foultitude d’actions citoyennes avec rencontres, débats, projections, soirées de soutien .

Plus de 1000 soirées proposées, 11 000 adhérents avec ce plaisir de d’ accueillir dans la simplicité et proposer l’insolite, l’inattendu, parfois le nécessaire.

Ah si... le Point de Bascule avait tout de même décidé quelque chose : pas de communication média pour les activités. Par les temps qui courent, un peu de radicalité ne fait pas de mal !

Tout aussi radicale fut la décision d’arrêter l’aventure apres 10 ans d’experimentation.

La fatigue ? sans doute un peu, bien qu’il soit difficile de la ressentir pleinement quand on prend de face en permanence le souffle puissant de la creativité collective

La lassitude ? peut-etre un début de chouilla, car bien qu’ivre de la joie de participez à l’émergence du nouveau monde dont la planète a tant besoin, il faut reconnaitre que ce processus brille par sa lenteur en regard des urgences.

Le déclencheur ? une impression peu agréable de faire désormais "partie du paysage", alors que l’ambition initiale visait plutot l’explosivité, l’implosivité, l’éphémère joufflu, et non la pérénité.

Alors, c’est triste, un point de bascule qui s’arrête ?

Nenni, car le "point de bascule", c’est surtout une manière de voir la vie, le monde, et ce lieu ne fut qu’un terrain d’expérimentation étonnant.

Cette experimentation continue, ici, plus loin, partout !

Vivement maintenant !
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François