Le village des facteurs d'images

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ARTRIBALLES

Le 13 mai , la Compagnie Artriballes proposait une sensibilisation aux problèmes du logement dans le quartier.
Marseille.

Le 13 mai 2006 à la Halle de la Croix, Marseille.
"La Cie Artriballes" fait de la Provoculture
Au programme : "Cordes vocales", un spectacle de trapèze mis en scène par Dominique Idir, interprété par Gaëlle Vaillant,
Suivi d’une Démonstration des élèves.
"la Cie Miss’O Youk", pour L’Ephémère
"Barre 2Fer", chant hip hop.
Contact Artriballes : 04 91 33 23 19
Photos : Vincent LUCAS
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Quand l’art milite ça dérange
Cette manifestation était le support d’une sensibilisation aux problèmes du logement dans le quartier et à la situation des anciens...
Le succès de l’évènement a été salué par le silence des médias, des quotidiens régionaux.
L’exposition de Kamar Idir sur les anciens qui clôturait la journée a été un grand succès, mais là encore : "no comments" des médias.
Dites-moi après la crise des banlieues nos chères têtes blanches et pensantes n’avaient-elles pas décrété que désormais il fallait montrer ce que nos quartiers font de beau ? Mais ceux là osent en même temps évoquer les problèmes du logement !
Source : GINETTE LANGDEBOIS
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Le bloc notes des facteursdimages.
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A entendre :
La reconquête de Marseille
Marseille, ville cosmopolite ?
Cette image est en passe de devenir une légende. Le centre de Marseille, la rue de la République et le quartier de Belsunce sont vidés de leur population au profit d’investisseur et de classes sociales "plus blanches et plus riches"
L’émission de Daniel Mermet, "Là-bas si j’y suis", sur France Inter de 17h à 18h tous les jours de la semaine, est menacée de disparaître pour la rentrée septembre.
Signer la pétition.
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Source et pétition "A Coeur Ouvert" :
Justice et dignité pour les chibani-a-s

Le Maire UMP de Marseille Jean-Claude GAUDIN adepte de l’immigration jetable, veut expulser les CHIBANIS résidents du quartier du Rouet !

Ils ont une carte de séjour, ils habitent Marseille depuis les années soixante.
Alors qu’à Belsunce ou à la ZAC du Rouet, aucun logement social accessible n’a été construit et encore moins des résidences adaptées aux vieux travailleurs immigrés. Dans les hôtels insalubres, ils ont continué à vivre et mourir dans la misère.

Cette ancienne immigration bénéficie des droits sociaux (Sécurité sociale, retraite, allocation logement, …), elle réclame aujourd’hui de nouveaux droits reconnaissant leur spécificité.
Ceci est inacceptable pour les dirigeants UMP au moment où ils poursuivent la mise en place d’une politique libérale inhumaine d’immigration jetable pour avoir des travailleurs aux moindres coûts et encore plus corvéables.

Toute une génération va s’éteindre sans que leur dignité ne soit rétablie. Les hommages posthumes sont inutiles : c’est de leur vivant qu’il faut agir.
A l’heure où les initiatives sur la mémoire de l’immigration et de la colonisation se multiplient sans cohérence et sans substance politique, les chibani-a-s − les « anciens » en arabe, terme désignant les immigrés maghrébins de la première heure, et que nous élargissons aux anciens des immigrations postcoloniales (Afrique noire, Vietnam, etc.) − sont toujours les dindons de la farce républicaine. D’un côté on célèbre solennellement la création prochaine de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, de l’autre les principaux concernés par cette histoire continuent à subir une situation économique et sociale inacceptable et injuste.

Ecoutez à ce sujet les deux émissions de Daniel Mermet :
Exilés d’ici et là-bas 1
Exilés d’ici et là-bas 2
diffusée par "Là bas si j’y suis" les 24 et 25 mai 2006 dans la série Immigration.
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Le chien aboie mais la caravane ne passe pas
dans la série Précarité diffusée le mardi 31 janvier 2006 sur "Là-bas si j’y suis"

Entre 70 000 et 120 000 personnes habiteraient en caravane ou en mobil-home en France à l’année.
Le camping n’est plus un lieu de vacances mais devient un lieu d’habitation pour une partie de la population.
Entre précarité et marginalité, ces nouveaux locataires recréent un petit monde où cohabitent salariés aux revenus modestes, allocataires de minima sociaux, retraités, ou ménages en attente de logement et bientôt étudiants à la recherche de logement ...

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