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Manifestation contre les gaz de Schiste, à la Fontaine de Vaucluse et au Parlement Européen
Samedi 29 janvier à 14h, se tenait une mobilisation devant la fontaine de "FONTAINE DE VAUCLUSE".
A 30 km à l’Est d’Avignon
Contact :Florens Olivier florens.o@no-log.org 0661749861
Sous une pluie battante, une petite centaine de personnes, parapluies déployés, témoignaient par leur présence de leur refus de laisser se déployer les exploitations de gaz de schiste en France. Parmi eux, beaucoup de représentants associatifs et un maire, (le Thor). Dans cette atmosphère brumeuse la nature paraissait assez énigmatique et complice de cette réunion. Ne dit t’on pas "Fontaine, je ne boirais pas de ton eau » ? Nous étions servit...
Avec : les amis de terre,faucheurs volontaire paca,follavoine,europe ecologie sorgue durance.
vidéo ci-dessous
Dans le cadre de la conférence sur "l’Eau bien commun universel" et de l’action "Porteurs d’Eau",
José Bové, en pointe de la contestation en France contre les gaz de Schiste, présente aux Eurodéputés la problématique soulevée par l’exploitation de ces gaz.
EN FRANCE, LA CONTESTATION MONTE
Dans l’Hexagone, la mobilisation autour des gaz de schiste prend de l’ampleur, tant au niveau des communes avec une forte mobilisation des citoyens qu’au niveau politique avec les prises de position des députés et d’autres élus.
Le 3 janvier, le conseil municpal de Sainte Eulalie de Cernon (Parc naturel des grands causses, Aveyron) votait un demande de moratoire. Puis, dix jours plus tard, c’est le conseil municipal de Villeneuve-le-Berg, qui demande la même chose et exige la tenue d’un vaste débat public avant toute exploitation du sous-sol français. « En cas de refus il s’opposera par tous les moyens à ce projet », explique-t-il sur son site.
De son côté, le mouvement CAP21 vient d’adresser une lettre à la ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, pour « s’inquiéter des conditions techniques de l’exploration et de l’extraction des gaz de schiste » et demander un moratoire. Par la même voie, Jean-Jack Queyranne, président PS de la région Rhône-Alpes, a également demandé à la ministre l’annulation des autorisations de prospection dans la vallée du Rhône.
Tandis que le député PS et Président du Conseil général de l’Ardèche, Pascal Terrasse veut proposer à l’Assemblée départementale une « motion d’opposition au projet tel que l’a fait la Région Rhône-Alples », explique-t-il dans un communiqué.
Au niveau européen, Michèle Rivasi, députée Europe-Ecologie-les Verts a également annoncé qu’elle poserait une question écrite au Parlement et qu’elle participerait 27 janvier à la réunion d’information organisée à Montélimar. Déjà, en décembre, une telle réunion dans le village de St-Jean-du-Bruel en Aveyron avait réuni plus de 300 personnes qui ont fondé un comité de vigilance.
Par ailleurs, José Bové, en pointe de la contestation en France, a proposé, sur les ondes québecoises, une sorte de jumelage de "solidarité" entre les villes françaises et québecoises concernées...