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Procès Toulouse contre OGM

le premier procès public des OGM", avec faux magistrats et avocats.

Photos Vincent Lucas
de Vincent LUCAS
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Toulouse le 2 octobre 2007.
Un réel sentiment de détente entre les forces de l’ordre et le groupe de Faucheurs. Pendant cette période de trêve GRENELOISE, le paradoxe de la situation veux que les gendarmes plaisantent aisément sur les actions passées et reconnaissent le bien fondé de la mobilisation citoyenne.
Vincent Lucas

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Ce jour, devait avoir lieu le procès de plusieurs faucheurs volontaires dont José Bové pour la destruction en juillet 2006 d’une parcelle OGM cultivée par un jeune agriculteur de Haute-Garonne. Les opposants aux OGM, avec à leur tête José Bové, ont organisé ce mardi place du Capitole à Toulouse "le premier procès public des OGM", avec faux magistrats et avocats, une action dénoncée dans un communiqué par la FDSEA.

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Le "procès" de la place du Capitole devait être "mis en délibéré" mardi
soir dans une salle de spectacles de Toulouse au cours d’un concert de soutien aux anti-OGM, tandis qu’un champ de maïs OGM de la périphérie devait être "placé en garde à vue" dans l’après-midi, a expliqué José Bové, avant que deux jeunes militants déguisés en magistrats n’ouvrent les débats, appelant un à un les 41 prévenus.

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Selon le collectif anti-OGM 31, "la mobilisation est maintenue". Il a
souligné que "les nombreuses gardes à vue de Faucheurs volontaires pour des fauchages de l’année dernière sont incompréhensibles face aux discours des représentants politiques qui soulignent le manque de recul concernant ces technologies et la nécessité de prendre le temps de la réflexion et de l’analyse".

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Pour José Bové, "les risques de dissémination (des plants OGM) sont
reconnus par tout le monde, et même par le ministre de l’Ecologie Jean-Louis
Borloo, ce n’est plus bloc contre bloc". "Il faut un moratoire pour protéger
la liberté de produire sans OGM", a-t-il réaffirmé.

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