Gérard Mordillat

Il nous présentait son dernier livre "Notre part des ténèbres".
(Thriller social).

La nuit du 31 décembre, Gary et les autres membres de l’atelier de recherche mécanique de Mondial Laser, une entreprise de pointe vendue à l’Inde par un fonds spéculatif américain, prennent possession d’un navire de luxe, le Nausicaa. A bord, les actionnaires du fonds et leurs invités célèbrent au champagne une année de bénéfices records.
Tandis que la fête bat son plein -bal masqué, orchestre, caviar - le Nausicaa est détourné. Il met cap au nord, vers la mer de Norvège, le Spitzberg, à la quête des grandes tempêtes d’hiver. Gary, Suz, Dargone, Doc, Amos, Maximilienne dite Maxi, Kiki, Isabelle, Jacqueline, Moïra... et cent autres de Mondial Laser veulent contraindre ceux pour qui ils n’étaient que des chiffres à connaître eux aussi le froid, les vagues en furie, la solitude, l’abandon...Dès lors, tout s’inverse.
Ceux qui étaient condamnés à l’incertitude, à la précarité, à l’angoisse du lendemain, deviennent seuls maîtres à bord.
La peur change de côté...

Le programme de la soirée :

• à 18h30 : discussion - débat à la librairie Forum Harmonia Mundi autour du dernier livre de Gérard Mordillat « Notre part de ténèbres »(1), paru le 9 janv. 08.

• à 20h30 : projection du film « Vive la Sociale »(2) de Gérard Mordillat,
suivi d’un débat avec Gérard Mordillat.
Recommandation : pré-vente au Mazarin à partir du mercredi 27 fev. à 14h00.

• à 23h00 : dégustation des vins du domaine de Pey Blanc (coteaux d’Aix)
au restaurant « Le Next. »

Le film projeté "Vive la Sociale" (1983). Durée 1h35

Maurice Decques, fils d’un père serrurier et communiste, d’une mère anarchiste et américaine, est éduqué au son de "L’Internationale" et du "grand soir" qui mettra à bas la bourgeoisie. Pour Decques, le XXe arrondissement est le centre du monde, de "son" monde qu’il réinvente à sa guise. A dix ans, le médecin scolaire diagnostique un début d’asthme. Le petit Maurice est envoyé dans un préventorium. Il ne supporte pas l’éloignement et n’a qu’une envie : retrouver son XXe arrondissement natal. Admirateur d’Alain Bombard et lecteur assidu du "Naufragé volontaire", il tente de s’évader dans une chaloupe de fortune. L’âge du service militaire arrivant, Maurice s’engage dans la Marine. Il la quitte ayant le mal du pays et revient à Paris pour travailler en usine. Il rencontre une violoncelliste hongroise Genichka, qu’il épouse peu après. Le couple s’installe chez les parents de Maurice. Les rapports se dégradent assez vite : les parents considèrent leur belle-fille comme une ennemie de la Révolution. Elle, pour se venger, révèle à son beau-père que les camps en URSS existent toujours. Cette révélation produit un choc sur le père qui tombe malade. Maurice, pris entre le marteau et l’enclume, n’ose pas prendre parti. Genichka ne le supporte pas et part jouer ailleurs Beethoven. Maurice pique une déprime jusqu’à ce qu’il la retrouve au milieu d’une noce anglaise.

François Cluzet (Maurice Decques), Robin Renucci (Pater), Elizabeth Bourgine(Genichka) Jean-Yves Dubois (Vantrou), Yves Robert (Jojo Père), Judith Magre (Maman Decques),
Jean-Pierre Cassel (camelot), Maurice Baquet (M. Jo), Alain Bombard (Alain Bombard).