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Les semeurs volontaires

Les faucheurs volontaires annoncent le lancement du mouvement des semeurs volontaires, lors de l’Assemblée générale du collectif des faucheurs volontaires qui s’est déroulée du 12 au 14 juillet 2008 à Grigny (Rhône).

Les faucheurs volontaires d’OGM lancent le mouvement des semeurs volontaires
Prochain rendez vous avec Jean Pierre Berlan à Marseille le 18 octobre 2008

Les faucheurs volontaires annoncent le lancement du mouvement des semeurs volontaires, lors de l’Assemblée générale du collectif des faucheurs volontaires qui s’est déroulée du 12 au 14 juillet 2008 à Grigny (Rhône).
L’objectif est de dénoncer toutes les formes de privatisation du vivant, en permettant des échanges gratuits de semences.
Actuellement, seules les semences ayant obtenu un certificat sont référencées dans le catalogue des semences et autorisées à la vente. Elles sont généralement fabriquées par des grands groupes, ce que les faucheurs volontaires veulent contrecarrer.
Il s’agit de lancer un mouvement d’échanges gratuits et de désobéir en plantant dans les champs, dans les potagers ou sur les balcons des semences interdites. Les semeurs volontaires ignorent le type de poursuites auquel le mouvement sera exposé dans l’avenir.
Les OGM sont brevetés et à travers ces brevets, les firmes essaient de privatiser le vivant. Aujourd’hui d’autres firmes s’appuient sur les Certificats d’Obtention Végétale (COV) pour obliger les paysans et tous les gens qui font du jardinage à racheter tous les ans leurs semences. C’est un nouveau hold-up sur les paysans et sur les citoyens qui utilisent des semences.
La "privatisation" des semences est apparue au milieu des années 90, lorsqu’il a été décidé que les aides publiques devaient être orientées et données uniquement lorsqu’on utilisait des semences du commerce.

Le mouvement des semeurs volontaires devrait connaître un temps fort le 28 octobre à l’occasion de la 15e session du Comité international de bioéthique de l’Unesco à Paris.
Il appelle l’ensemble des organisations paysannes, de l’agriculture biologique et des mouvements environnementalistes à coordonner un contre-sommet pour la liberté des semences.
Ce contre-sommet se tiendra à Paris, dans un lieu qui reste à définir.