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En Gare de Marseille le Centaure apparu. Énigmatique vision d’un couple mythique qui d’une singulière rencontre au milieu de si banals humains bouleversent la norme.
photos © Vincent Lucas
(Le Facteur d’Images habitant Vincent LUCAS )
Artiste citoyen, photographe, journaliste.
Contact : 06 80 48 89 81
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Ni cheval, ni cavalier : ce sont de vilains mots.
Le centaure est un aveu : celui de notre incomplétude.
C’est aussi un cri d’alliance : quand tu regardes un centaure, tu vois une relation.
source : http://theatreducentaure.tumblr.com/
ou : http://www.theatreducentaure.com/
Je ne serai entier qu’en étant toi : le centaure est une promesse.
Je rêve d’un galop pour ma moitié humaine, je rêve d’une parole pour ma moitié animale : le centaure espère l’impossible, de toutes ses forces rassemblées ; il interroge l’animal humain, déplaçant les frontières de soi aux frontières de l’autre : le centaure est un franchissement.
Le centaure est de ces rêves qu’on ne réalise qu’en rêve : d’un être fabuleux, nous avons fait une utopie, notre espace quotidien et un recueil de poèmes disant notre rapport au monde, et le rapport du monde à ses propres rêves, son besoin d’autre et sa quête d’ailleurs.
C’est à l’intérieur de chacun que le centaure s’élance, là où les secrets ont leur sauvagerie, l’inconscient son étrangeté, là où l’avenir s’arpente à plusieurs.
Nous avons préféré ce corps qui n’existe pas, plutôt qu’un corps qui existe à moitié. C’est une quête inlassablement recommencée à l’échelle d’une vie. La quête, simplement, d’une relation. Et si finalement c’était cela l’essentiel : une relation.