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Le Napoléon Bonaparte en détresse

Détresse du Napoléon Bonaparte en rade de Marseille le 28 octobre 2012

photos © Vincent Lucas
(Le Facteur d’Images habitant Vincent LUCAS )
Artiste citoyen, photographe, journaliste.
Contact : 06 80 48 89 81
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Le dimanche 28 octobre 19h Marseille :
Reportage photo et vidéo Vincent Lucas

Depuis cette nuit du 28 octobre 2012, comme une nuit de pleine lune, le capitaine du Napoléon Bonaparte doit se mordre les doigts. Son bateau est bien en détresse dans le bassin de Marseille du grand port Maritime, alors qu’il était mis hors service pour cause de saison d’hiver et qu’il était amarré sur la digue du Large. Il vient de faire un 90° d’une digue à l’autre. Les haussières de l’avant du navire ont rompues sous la force du vent et des vagues. On imagine la tête du chef de quart qui a du hésiter à doubler les sécurités !!! La nuit qui vient risque d’être longue pour la compagnie d’assurance de la SNCM car il a déjà une bonne gite d’au moins 20° tandis que le vent ne fléchit pas vraiment. A suivre
Vincent Lucas

Voici le retour fait par un ami et ex capitaine d’un navire similaire pour la compagnie CNCM.

Salut Vincent,
Le navire était en "hivernage", non exploité, avec un équipage certainement très réduit. Donc pas de Chef de Quart et pas de quart du tout. Il ne devait pas y avoir grand monde à bord. J’espère seulement que le Capitaine était présent cette nuit (uniquement pour raison de mauvais temps).
Les choses ont bien changé depuis qu’il faut faire des "économies" à tout prix...
J’ai connu une époque où, dès l’annonce du mauvais temps, les équipages étaient consignés à bord, les machines en réchauffage prêtes a appareiller. Quand nous ne quittions pas le port, pour aller se réfugier derrière une île ou une rade protégée du mauvais temps. En cas de mauvais temps au port, il m’est arrivé de mettre la chaîne sur le quai, élinguée autour des bites d’amarrage. Mais cela était au temps où il existait encore de vrais armateurs, de vraies compagnies de navigation et des équipages de vrais marins.
Triste similitude de tes bien jolies photos et de celles du Costa Concordia. C’était une autre époque semble dire ce paisible vieux loup de mer...
Bien à toi
Lionel