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Bruxelles-Caracas au Nomad’café

Soirée dédiée au Vénézuela, avec Vanessa Stojilkovic, Michel Collon, Bernard de COMAGUER et le représentant Venezuelien à l’unesco Ruben Reinoso. Traduction Catty Ferré. Présentation du livre d’Eva Golinger. La soirée c’est achevée par un concert des ZUMBAO.

Le 16 novembre 2006 au Nomad’Café
A l’invitation du collectif 13 VENEZUELA, basé à Marseille et regroupant 17 associations, 160 personnes se sont retrouvés au Nomad’Café dans le 3eme.
avec la réalisatrice Vanessa Stojilkovic, Michel Collon, Bernard de COMAGUER et le représentant Venezuelien à l’unesco Ruben Reinoso. Traduction Catty Ferré. Présentation du livre d’Eva Golinger.

La soirée a débuté par la projection du film de Vanessa Stojilkovic, Bruxelles/Caracas. S’en est suivit un échange entre le public et les invités sur la situation du pays 15 jours avant les prochaines élections et sur l’influence des Etats Unis par le biais de la CIA sur le gouvernement de Huguo Chavez.
La soirée c’est achevée par un concert des ZUMBAOS.

Voir le dossier ecrit par Par Romain Migus sur le thème :
Préparatifs de coup d’ Etat au Venezuela
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Voici une introduction extraite du livre d’Eva Golinger.
Code Chavez-CIA contre Venezuela.

source
Les Etats-Unis de plus en plus hostiles vis-à-vis du Venezuela

Lors d’une apparition au National Press Club, [le 3 février] à Washington, le Secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld a comparé le président vénézuélien Hugo Chavez à Hitler. Il a déclaré : "Nous avons Chavez au Venezuela avec plein d’argent provenant du pétrole. Il est une personne qui a été élue légalement, tout comme Adolf Hitler fut légalement élu, ensuite il a consolidé son pouvoir et aujourd’hui, bien sûr, il travaille étroitement avec Fidel Castro, Evo Morales et d’autres. Cela m’inquiète".

(...)Pour l’année 2006, le Congrès américain a alloué plus de 9m$ aux groupes d’opposition vénézuéliens (toujours l’argent du contribuable américain) et a lancé des opérations psychologiques coordonnées à partir du Commandement des Opérations Spéciales du Pentagone à Tampa, en Floride. Dans un document publié par l’US Army en octobre 2005, intitulé "Doctrine pour une Guerre Asymétrique Contre le Venezuela", le Président Chavez et la Révolution Bolivarienne ont été étiquetés "menaces les plus importantes depuis l’Union Soviétique et le communisme".(...)

(...)Il est clair que l’Administration Bush a décidé que le Venezuela et le Président Chavez représentent une "menace sévère" à la domination des Etats-Unis dans la région et au contrôle américain sur les ressources énergétiques dans cet hémisphère. Le Venezuela pourrait très bien être le prochain sur la liste des "guerres préventives" à l’Irakienne. Les citoyens américains doivent prendre conscience des mesures dangereuses que leur gouvernement est en train de prendre contre une nation qui ne fait qu’exercer démocratiquement son droit souverain de décider elle-même du type de système social et politique qu’elle désire. La démocratie au Venezuela, participative par nature, est soutenue par plus de 70% de sa population. Des sondages récents situent la popularité du Président Chavez à 77%.(...)