Nous vivons de plus en plus dans des environnements artificiels, les espaces commerciaux ont repoussé la lisière de la nature loin des centres-villes qui se contentent de maigres espaces verts, de loisirs et de jeux. La révolution numérique bouleverse notre rapport à l’autre, à l’information, au savoir et au monde, ce qui conduit de nombreux utilisateurs à perdre davantage le contact avec la réalité de la terre, d’où l’émergence de plusieurs générations d’humains « hors-sol » ou « extra-terrestres ». Combien de personnes ont fait un « burn-out », ou se sont réveillées un matin avec le sentiment que leur vie manquait d ‘un sens véritable ? Une étude récente relate les effets de la crise de 2008 dans la ville de Barcelone : de nombreuses personnes, en particulier des cadres, ayant perdu leur emploi, se sont retrouvées dans l’impérieuse nécessité de nourrir leur famille autrement. Un nombre impressionnant de jardins potagers autogérés se sont créés spontanément dans les friches urbaines. Au sortir de cette crise, ces personnes ayant découvert une semi autonomie, ont fait le constat que ces activités de jardinage les ont resocialisées, leur ont offert un grand bien être, une meilleure connaissance de leur quartier et une vision nouvelle du faire-ensemble. Il leur est devenu inimaginable de perdre cela et bon nombre d’entre elles n’ont plus souhaité retrouver un emploi à plein temps
Nous vivons de plus en plus dans des environnements artificiels, les espaces commerciaux ont repoussé la lisière de la nature loin des centres-villes qui se contentent de maigres espaces verts, de loisirs et de jeux. La révolution numérique bouleverse notre rapport à l’autre, à l’information, au savoir et au monde, ce qui conduit de nombreux utilisateurs à perdre davantage le contact avec la réalité de la terre, d’où l’émergence de plusieurs générations d’humains « hors-sol » ou « extra-terrestres ». Combien de personnes ont fait un « burn-out », ou se sont réveillées un matin avec le sentiment que leur vie manquait d ‘un sens véritable ? Une étude récente relate les effets de la crise de 2008 dans la ville de Barcelone : de nombreuses personnes, en particulier des cadres, ayant perdu leur emploi, se sont retrouvées dans l’impérieuse nécessité de nourrir leur famille autrement. Un nombre impressionnant de jardins potagers autogérés se sont créés spontanément dans les friches urbaines. Au sortir de cette crise, ces personnes ayant découvert une semi autonomie, ont fait le constat que ces activités de jardinage les ont resocialisées, leur ont offert un grand bien être, une meilleure connaissance de leur quartier et une vision nouvelle du faire-ensemble. Il leur est devenu inimaginable de perdre cela et bon nombre d’entre elles n’ont plus souhaité retrouver un emploi à plein temps