Le village des facteurs d'images

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Il Negro : l’autre Picasso

article sur Vincent Lucas par Anne-Aurélie Morell, Gaël Assouma

Il Negro : l’autre Picasso
11 août 2008 - Dernier ajout 18 septembre 2008

Dans l’une de ses nombreuses vies antérieures, Vincent Lucas, notre Facteur d’images de Marseille et d’ailleurs, a été photoreporter. Quinze ans durant, entre deux shootings de mobilier et de déco, il a parcouru l’Afrique, l’Asie, le monde. Il y a quelques temps, sur l’invitation du journaliste François Missen, prix Pulitzer et Albert Londres, il reprend « le bâton du voyageur ». Cuba, Guantanamo. Puis à Cienfuegos, sur l’île de la révolution, une rencontre surréaliste avec Juan Antonio Pascual Picasso Perez. Un Picasso cubano, si !, descendant du grand-père du célèbre peintre cubiste… Guidés par notre artiste, citoyen et globe-trotter, en route pour la deuxième étape de notre périple !

Dans une même vie, Vincent Lucas en a déjà vécu plusieurs. Avant d’embarquer pour Marseille en 1998 – et d’embrasser la vie de Facteur d’images accroc au portrait – le photographe installé en région parisienne fixe sur pellicule, à la chambre, du mobilier de déco pour le compte de grands catalogues français.
Son rythme de travail, et les revenus qu’il en tire, lui « laissent une liberté totale », ce qui lui permet parallèlement de partir en grand reportage. De « novembre à mars », chaque année pendant plus d’une décennie, il arpente la planète. Les continents asiatique et africain surtout. Ce n’est « pas un voyageur mobile » ; il se cale à un endroit, dans une ville, un village, crée des liens et observe, « à la manière de l’anthropologue, du sociologue ».
Peu importe qu’il vende ses images, ce n’est pas ce qui l’intéresse. Il se contente volontiers de « vivre avec les gens », de la relation qu’il tisse avec elles.
Mais bientôt, il éprouve le besoin de montrer certains clichés. Poussé par des amis et proches, il finit par participer au festival Globe-trotters à Issy-les-Moulineaux. Pour l’un des débats, il choisit de parler de « la façon dont on voyage, nous les occidentaux », « à la rencontre de l’étranger qui est en nous-même » en définitive, « si tant est que l’on se donne le temps de rester plus longtemps qu’un mois ».

Une fois installé dans la cité phocéenne, Vincent Lucas, fraîchement papa, abandonne temporairement ses pérégrinations. Mais pour mieux « reprendre le bâton du voyageur » quelques années plus tard, au côté de François Missen, le seul reporter à cumuler les récompenses françaises et américaines que sont les prix Albert Londres et Pulitzer.
Ensemble, ils vont à Cuba. Ils y réalisent un reportage sur la base militaire de Guantanamo. Et l’illustre journaliste offre à Vincent une rencontre improbable, avec l’un des membres de la « famille cachée » de Pablo Picasso. Juan Antonio Pascual Picasso Perez, dit Il Negativo ou Il Negro ; un Picasso Noir, lui-même artiste exposé internationalement.

La suite, c’est le Facteur d’images qui la raconte…

Il Negro : l’autre Picasso
11 août 2008 - Dernier ajout 18 septembre 2008

Dans l’une de ses nombreuses vies antérieures, Vincent Lucas, notre Facteur d’images de Marseille et d’ailleurs, a été photoreporter. Quinze ans durant, entre deux shootings de mobilier et de déco, il a parcouru l’Afrique, l’Asie, le monde. Il y a quelques temps, sur l’invitation du journaliste François Missen, prix Pulitzer et Albert Londres, il reprend « le bâton du voyageur ». Cuba, Guantanamo. Puis à Cienfuegos, sur l’île de la révolution, une rencontre surréaliste avec Juan Antonio Pascual Picasso Perez. Un Picasso cubano, si !, descendant du grand-père du célèbre peintre cubiste… Guidés par notre artiste, citoyen et globe-trotter, en route pour la deuxième étape de notre périple !

Dans une même vie, Vincent Lucas en a déjà vécu plusieurs. Avant d’embarquer pour Marseille en 1998 – et d’embrasser la vie de Facteur d’images accroc au portrait – le photographe installé en région parisienne fixe sur pellicule, à la chambre, du mobilier de déco pour le compte de grands catalogues français.
Son rythme de travail, et les revenus qu’il en tire, lui « laissent une liberté totale », ce qui lui permet parallèlement de partir en grand reportage. De « novembre à mars », chaque année pendant plus d’une décennie, il arpente la planète. Les continents asiatique et africain surtout. Ce n’est « pas un voyageur mobile » ; il se cale à un endroit, dans une ville, un village, crée des liens et observe, « à la manière de l’anthropologue, du sociologue ».
Peu importe qu’il vende ses images, ce n’est pas ce qui l’intéresse. Il se contente volontiers de « vivre avec les gens », de la relation qu’il tisse avec elles.
Mais bientôt, il éprouve le besoin de montrer certains clichés. Poussé par des amis et proches, il finit par participer au festival Globe-trotters à Issy-les-Moulineaux. Pour l’un des débats, il choisit de parler de « la façon dont on voyage, nous les occidentaux », « à la rencontre de l’étranger qui est en nous-même » en définitive, « si tant est que l’on se donne le temps de rester plus longtemps qu’un mois ».

Une fois installé dans la cité phocéenne, Vincent Lucas, fraîchement papa, abandonne temporairement ses pérégrinations. Mais pour mieux « reprendre le bâton du voyageur » quelques années plus tard, au côté de François Missen, le seul reporter à cumuler les récompenses françaises et américaines que sont les prix Albert Londres et Pulitzer.
Ensemble, ils vont à Cuba. Ils y réalisent un reportage sur la base militaire de Guantanamo. Et l’illustre journaliste offre à Vincent une rencontre improbable, avec l’un des membres de la « famille cachée » de Pablo Picasso. Juan Antonio Pascual Picasso Perez, dit Il Negativo ou Il Negro ; un Picasso Noir, lui-même artiste exposé internationalement.

La suite, c’est le Facteur d’images qui la raconte…


Voir en ligne : http://www.med-in-marseille.info/Il...