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Voici quelques dessins de ces boudhas rencontrés sur mon chemin, paisibles et honorés, dans des temples , les jardins ou sur les routes ...
long, effilés, ils jalonnent l’espace
Chaque homme pour s’accomplir doit séjourner au temple. Certains y passent quelques jours et d’autres quelques années. Parfois, ils choisissent d’y vieillir, d’y rester leur vie entière. Il existe aussi des temples de femmes mais ils sont plus rares.
Les moines sortent en procession et les gens leur donnent à manger. Les moinillons, nombreux, étudient. Souvent ils viennent à la rencontre des touristes et parlent anglais avec un plaisir évident. Et puis, lorsqu’ on approche des temples après la nuit tombée, il arrive d’entendre la télé vrombissante et déchainée. Un film d’action captive les adolescents...
Une fois aussi, ce devait être un jour de pleine lune, le temple était investi de jeux -d’argent-, tandis que dans la rue voisine, un DJ parlait parlait parlait et puis envoyait une musique traditionnelle un peu électrisée. Et des couples aux pas mesurés, lentement dansaient, et les mains seules s’animaient...
De nombreux temples ont été détruits au fil des invasions et aujourd’hui seule Louang Prabang, la cité impériale, a gardé ses somptueux temples colorés et habités. A Vientiane pourtant, j’ai été transportée par le Sisakhet, ses milliers de boudhas, et ses fresques anciennes... Mais souvent les temples neufs sont habillés de couleurs criardes et kitches...
Et puis, il y a les grottes, sombres et habitées. Pour voir se réaliser un voeux, on y dépose un boudha, de bois, de terre ou d’or. Ou plus humblement on y allume une bougie. Il y a cette grotte - époustouflante parmi tant d’autres- , et cette fois là je n’avais pas avec moi mon papier et ma boîte d’aquarelles et il me reste le mystère nébuleux du souvenir de ce boudha couché dans cette grotte immense au milieu de la montagne...
Mais le sacré du quotidien, c’est dans chaque maison l’ autel où l’ on dépose du riz et des fleurs.
Chaque homme pour s’accomplir doit séjourner au temple. Certains y passent quelques jours et d’autres quelques années. Parfois, ils choisissent d’y vieillir, d’y rester leur vie entière. Il existe aussi des temples de femmes mais ils sont plus rares.
Les moines sortent en procession et les gens leur donnent à manger. Les moinillons, nombreux, étudient. Souvent ils viennent à la rencontre des touristes et parlent anglais avec un plaisir évident. Et puis, lorsqu’ on approche des temples après la nuit tombée, il arrive d’entendre la télé vrombissante et déchainée. Un film d’action captive les adolescents...
Une fois aussi, ce devait être un jour de pleine lune, le temple était investi de jeux -d’argent-, tandis que dans la rue voisine, un DJ parlait parlait parlait et puis envoyait une musique traditionnelle un peu électrisée. Et des couples aux pas mesurés, lentement dansaient, et les mains seules s’animaient...
De nombreux temples ont été détruits au fil des invasions et aujourd’hui seule Louang Prabang, la cité impériale, a gardé ses somptueux temples colorés et habités. A Vientiane pourtant, j’ai été transportée par le Sisakhet, ses milliers de boudhas, et ses fresques anciennes... Mais souvent les temples neufs sont habillés de couleurs criardes et kitches...
Et puis, il y a les grottes, sombres et habitées. Pour voir se réaliser un voeux, on y dépose un boudha, de bois, de terre ou d’or. Ou plus humblement on y allume une bougie. Il y a cette grotte - époustouflante parmi tant d’autres- , et cette fois là je n’avais pas avec moi mon papier et ma boîte d’aquarelles et il me reste le mystère nébuleux du souvenir de ce boudha couché dans cette grotte immense au milieu de la montagne...
Mais le sacré du quotidien, c’est dans chaque maison l’ autel où l’ on dépose du riz et des fleurs.