Accueil > Les villegiatures > Le Point de Bascule > le Point de Bascule : "quand c’est fini, ca n’est jamais vraiment fini, c’est (...) > 2010, les premières envolées de vos plumes !
Philippe Mouly (13011 Marseille)
Au début ils décidèrent de laisser mourir les associations, cette bande d’illuminés bénévoles qui s’occupaient de social, de culture, d’éducation, de débats, de convivialité et de mille autres choses citoyennes. Le Point de Bascule en faisait partie. Puis ils décidèrent que les entreprises artisanales, les talents disséminés, les groupes, les clubs, les quartiers, les foyers, les villages, tout ce qui vivotait encore était une gêne et devait dépérir. Trop de vie, cela n’est pas gérable. Le marché ratisse, élague, aplanit... pour que rien ne dépasse. Les défis du temps, finirent-ils par décider, après longtemps d’une douloureuse débâcle, exigent de ne voir qu’une tête : bien ordonnée, bien construite, solide.
Voici vos uniformes !
Vive la guerre, vive la mort.
Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde.
Ne laissez pas mourir le Point de Bascule.
Nous n’en sommes qu’au début.
Ne laissez pas mourir…
Philippe Mouly (13011 Marseille)
Au début ils décidèrent de laisser mourir les associations, cette bande d’illuminés bénévoles qui s’occupaient de social, de culture, d’éducation, de débats, de convivialité et de mille autres choses citoyennes. Le Point de Bascule en faisait partie. Puis ils décidèrent que les entreprises artisanales, les talents disséminés, les groupes, les clubs, les quartiers, les foyers, les villages, tout ce qui vivotait encore était une gêne et devait dépérir. Trop de vie, cela n’est pas gérable. Le marché ratisse, élague, aplanit... pour que rien ne dépasse. Les défis du temps, finirent-ils par décider, après longtemps d’une douloureuse débâcle, exigent de ne voir qu’une tête : bien ordonnée, bien construite, solide.
Voici vos uniformes !
Vive la guerre, vive la mort.
Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde.
Ne laissez pas mourir le Point de Bascule.
Nous n’en sommes qu’au début.
Ne laissez pas mourir…
Philippe Mouly (13011 Marseille)
